Distretto Culturale del Nuorese
De l'époque des dinosaures jusqu'à aujourd'hui, chaque jour apporte des événements intéressants dans le District Culturel de la région de Nuoro. Découvrez l'histoire de Nuoro et de ses alentours dans notre chronologie interactive.
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En Sardaigne, l'Alierasaurus ronchii broute.
Érection et décoration de la stèle de Boeli (en sarde : "Sa Perda Pintà"), un imposant menhir de l'époque pré-nuragique, qui sera découvert par hasard en 1997 lors de travaux de construction.
La civilisation nuragique se développe en Sardaigne. Les anciens Sardes construisent des tours, des sanctuaires et des aqueducs, fondent d'exquises oeuvres en bronze et voyagent dans tout le bassin méditerranéen, en contact avec les autres civilisations de l'époque.
Sisaia, une femme nuragique appartenant à celle qu'on appelle "Culture de Bonnannaro", subit une opération chirurgicale au crâne. Elle survivra à l'opération.
Début de la construction du sanctuaire nuragique de Romanzesu, près de Bitti.
Première installation humaine dans la grotte de Tiscali.
Le temple puits de Su Tempiesu est construit et sera fréquenté jusqu'au IXe siècle av. J.-C.
Sur le mont Senes, près de Irgoli, se dressent le temple de Janna 'e Pruna et la source sacrée de Su Notante : un lieu de dévotion pour les populations nuragiques, jusqu'au IXe siècle av. J.-C.
Pose de la première pierre du château de Pontes à Galtellì. Il restera en usage jusqu'au XVe siècle.
La tradition raconte que le juge Gonario de Torres, de retour de Terre sainte, fait le voeu de construire une église dédiée à la Vierge Marie.
Des peintres provenant de l'Ombrie ou du Latium arrivent à Galtellì pour décorer l'église de San Pietro avec des histoires de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Frère Paul de Rome, devenu évêque de Galtellì, apporte de Rome à l'église paroissiale du village un précieux crucifix en bois grandeur nature (encore sur place).
La construction de l'église de San Gavino Martire, à Gavoi, commence.
La paroisse dédiée à San Bartolomeo Apostolo, à Meana Sardo, est consacrée, construite dans le style gothique aragonais.
L'église de Sant'Antioco Martire à Atzara est achevée, dans un style gothique catalan.
Le sanctuaire de la Madone de Gonare est consacré au sommet de la montagne du même nom.
Perdìtta Basigheddu, condamnée pour sorcellerie par le tribunal de l'Inquisition, se réconcilie avec l'Église et fait fabriquer la cloche en bronze pour l'Église de la Solitude.
Construction du moulin hydraulique de Tiana pour le traitement de l'orbace.
Le royaume de Sardaigne passe au duc de Savoie Victor-Amédée II.
Le peintre et céramiste espagnol Jacinto Causada Marín réalise quatorze panneaux pour le Chemin de Croix du sanctuaire des saints Côme et Damien de Mamoiada.
Gregorio Are peint la coupole de l'oratoire de l'Archange Michel à Fonni.
La région de Nuoro se révolte contre les seigneurs féodaux espagnols.
Le pape Pie VII accorde l'indulgence plénière perpétuelle aux pèlerins du sanctuaire de Bitti.
Chargé par Goffredo Casalis de compiler la partie consacrée à la Sardaigne du Dictionnaire des États de Sa Majesté le Roi de Sardaigne, Vittorio Angius parcourt la Sardaigne pour décrire son territoire. Arrivé à Meana Sardo, il remarque le Nuraghe Nolza comme l'un des plus imposants de l'île.
Giorgio Asproni renonce au canonicat et se consacre à une carrière politique dans les rangs républicains.
Inauguration de l'église de Santa Maria della Neve d'Orune, décorée par le peintre de Cagliari Antonio Caboni dans un style néoclassique.
Le 26 avril éclate la révolte : dirigés par Paska Zau, les habitants de Nuoro attaquent la mairie pour protester contre l'abolition des droits collectifs sur les terres, privatisées par l'Édit des enclos de 1820.
Le Café Tettamanzi ouvre à Nuoro et devient le lieu de rencontre des intellectuels de l'Athènes Sarde.
Il décédera à l'âge de 113 ans, après avoir traversé trois siècles et être entré dans le livre Guinness des records.
Après de longs pèlerinages, le peintre Giacinto Satta retourne en Sardaigne et s'installe à Nuoro.
Priamo Gallisay met en scène à Varese le mélodrame Rossella, basé sur le roman d'Antonio Ballero Don Zua.
Le recueil de poèmes est publié. Il contient Nanneddu Meu, qui, mis en musique en 1974, deviendra l'une des chansons les plus populaires de la tradition sarde.
Elle est construite à Orune et mentionnée par Grazia Deledda dans Colombi e sparvieri (L'Amour et la Haine)
Il est accusé d'avoir écrit des vers célébrant l'assassinat du roi Humbert Ier.
Fasciné par la beauté du territoire, il se fait construire un petit château au style médiéval pour en faire sa résidence de chasse.
L'artiste peint des panneaux décoratifs à thème goliardique dans la salle de l'ancien couvent de Nuoro.
Le médecin construit une demeure somptueuse, richement décorée dans le style art nouveau, qui abrite aujourd'hui le musée ethnographique.
Le peintre rencontre Giuseppe Pellizza da Volpedo à Venise et entame sa période divisionniste.
Francesco Ciusa expose La Madre dell'ucciso (La mère de l'assassiné) à la Biennale de Venise.
Le peintre espagnol Antonio Ortiz Echagüe réalise la grande toile La Festa della Confraternita di Atzara.
Début de la collaboration entre Grazia Deledda et Giuseppe Biasi. La Processione nella Barbagia di Fonni est sélectionnée pour la Biennale de Venise.
Leopoldo Carta publie, dans la revue nationale Il Secolo XX, L'Athènes de la Sardaigne, un compte rendu élogieux de la vie culturelle de Nuoro.
Sebastiano Satta publie I Canti Barbaricini, qui le feront saluer comme "le poète de la Sardaigne".
Raffaele Ciceri documente l'Exposition internationale de Rome avec son stéréoscope Verascope Richard.
L'archéologue Ettore Pais décrit pour la première fois le village nuragique de Tiscali.
Francesco Cucca publie Veglie Beduine, une collection de poèmes inspirés de ses séjours au Maghreb.
Grazia Deledda commande à la fabrique de meubles des Frères Clemente de Sassari un bureau "dans le style sarde" pour sa maison romaine. Aujourd'hui, les meubles sont conservés à Nuoro, dans la maison natale de l'écrivaine.
Au sein du cercle intellectuel de sa soeur, elle perfectionne ses compétences d'illustratrice en publiant pour le Corriere dei Piccoli et d'autres revues nationales.
Publié en feuilleton dans l'Illustrazione italiana, puis en volume par Treves Editori, le livre consacre Grazia Deledda en tant qu'écrivaine capable de créer des scènes et des personnages d'une intensité extraordinaire.
Publiée d'abord à Tempio puis à Milan, la revue s'ouvre à des collaborations variées et à des idées différentes pour discuter de l'avenir social et politique de l'île.
Elle est la première femme en Italie à occuper ce poste.
Mis en musique par Giuseppe Rachel dans les années 1930, il deviendra l'un des poèmes les plus connus en langue sarde.
Après avoir combattu dans les rangs de la Brigade Sassari, il s'installe à Olzai.
L'archéologue découvre par hasard le puits lors de travaux de recherche d'eau.
Il expose la toile "Il Covone" lors de la douzième édition de l'événement dans la ville lagunaire.
Elle était ardente partisane de la cause sarde dès sa plus tendre enfance.
Il se rend ensuite au centre de l'île. Il écrira le journal de voyage "Mare e Sardegna".
L'oeuvre rassemble des poèmes en langue sarde logudoraise.
ll deviendra l'un des plus importants de toute la Sardaigne.
De retour de Venise, l'artiste réalise un cycle de peintures pour la salle du conseil municipal de Nuoro.
Il passera ses étés dans cette ville du Mandrolisai et peindra certaines de ses toiles les plus importantes.
Elle est la première (et la seule) femme italienne, et la deuxième au monde (après la suédoise Selma Lagerlöf) à recevoir cette prestigieuse récompense.
En raison de son opposition au gouvernement fasciste, il est déclaré déchu par la Chambre des députés.
Il est célébré en tant que protagoniste de la vie joyeuse de Nuoro dans le livre de Menotti Gallisay "Frate Sole e i Sette Fratelli".
L'archéologue entreprend une campagne de fouilles sur le site nuragique et romain de Dorgali.
L'ethnologue est mandaté par le Museum für Völkerkunde de Hambourg.
Avec cette oeuvre, il remporte le Prix des Jeunes lors de la IV Exposition Syndicale Régionale de Cagliari.
La Biblioteca "Sebastiano Satta" est créée, promue par la municipalité et la province et soutenue par le ministère. Le premier noyau de livres est acquis en collaboration avec le lycée Asproni. En plus d'un catalogue constamment mis à jour, elle conserve d'importants fonds d'écrivains et d'intellectuels sardes.
Première exposition personnelle pour le peintre à la Galerie Palladino de Cagliari.
Dans la peinture "Bagutta", il représente des artistes et des intellectuels du cercle milanais dont il fait partie.
Francesca Devoto tient sa première exposition personnelle à la Galerie Palladino de Cagliari.
Campagne dirigée par l'archéologue Doro Levi sur le site de Dorgali.
Pendant cette période, l'artiste travaille avec Lucio Fontana à Albissola, dans l'atelier de Tullio Mazzotti.
Mariangela Maccioni et Graziella Sechi Giacobbe sont arrêtées pour leur activité antifasciste.
Mariangela Maccioni et Graziella Sechi Giacobbe sont arrêtées pour leur activité antifasciste.
Il réalise le "Disegno ininterrotto" comme cadeau de mariage pour Costantino Nivola et Ruth Guggenheim.
Il reprend le studio photographique de son père, atteint d'une maladie dégénérative.
Le 7 avril, elle est élue maire d'Orune. Elle est l'une des premières femmes en Italie à occuper ce poste.
Giovanni Ciusa Romagna conçoit la nouvelle Église de la Solitude, destinée à accueillir la dépouille de Grazia Deledda, de retour de Rome. Eugenio Tavolara réalise la porte d'entrée, le Chemin de Croix et l'apparat décoratif intérieur, Gavino Tilocca la relief de l'abside.
Max Leopold Wagner écrit "La lingua sarda. Storia, spirito e forma", jetant les bases de la linguistique sarde.
Giovanni Pintori devient le directeur artistique du Bureau Technique de la Publicité chez Olivetti.
Raffaello Marchi publie la première étude approfondie sur le carnaval de la Barbagia, "Le maschere barbaricine".
Il obtient son diplôme de l'Institut d'art de Sassari. Influencé par Mauro Manca, il commence à peindre la Saga dei nuragici.
Pendant des travaux de terrassement sur un terrain privé, le puits sacré, unique en Sardaigne, est découvert.
Salvatore Cambosu publie "Miele Amaro", une fresque poétique d'une Sardaigne millénaire.
Eugenio Tavolara termine la décoration du sanctuaire champêtre de Nuoro.
L'écrivain de Nuoro publie l'essai "Due problemi della Sardegna. Analfabetismo e delinquenza".
Maria Giacobbe publie "Diario di una maestrina", qui remporte le Prix Viareggio - Opera Prima.
L'Istituto Sardo Organizzazione Lavoro Artigiano est créé.
Mauro Manca remporte le Prix Sardegna avec "L'Ombra del mare sulla collina".
La tisserande de Sarule fonde la Cooperative Tessile Nostra Signora di Gonare, en collaboration avec Eugenio Tavolara, pour revitaliser l'artisanat sarde.
Costantino Nivola retourne à Orani pour décorer la façade de l'église de Sa Itria.
Le Centre pilote pour le tissage ouvre dans le village de la Barbagia.
Il publie "La vendetta barbaricina come ordinamento giuridico", où il théorise l'existence d'un code oral de normes et de lois dans la Barbagia, alternatif à celui de l'État.
Les travaux commencent pour la construction du barrage qui donnera naissance au réservoir.
Cessation de l'utilisation des fours à chaux "is forrol de calcina" de la forêt d'Ortuabis.
Le photographe présente le documentaire en couleur "Orizzonti visti da Grazia Deledda" lors du Festival international du cinéma amateur de Cannes.
Elisa Nivola remporte la chaire d'Histoire de la Pédagogie à l'Université de Cagliari.
Il publie le recueil de poèmes "Fippo operàiu 'e luche soliana", considéré comme une pierre angulaire de la poésie en langue sarde.
La Galerie UNO, la première galerie d'art contemporain de la ville (qui sera plus tard renommée Chironi '88), est inaugurée à Nuoro par Sandrina Piras.
La place monument dédiée à Sebastiano Satta, réalisée par Costantino Nivola et Richard Stein, est inaugurée à Nuoro.
Les citoyens d'Orgosolo s'opposent à la construction d'une base militaire italienne.
La grotte, l'une des plus spectaculaires de Sardaigne et habitée depuis l'époque nuragique, est ouverte au public.
Le Musée de la Vie et des Traditions Populaires Sarde est inauguré à Nuoro, dans le bâtiment conçu par Antoni Simon Mossa sur la Colline de Sant'Onofrio. Il deviendra le musée ethnographique le plus important de Sardaigne.
Il écrit avec Gaspare Barbiellini Amidei "Il re è un feticcio", un essai sur l'antagonisme entre la "civilisation" pastorale et le consumérisme capitaliste.
Le chef-d'oeuvre romanesque de Salvatore Satta est publié à titre posthume par la maison d'édition CEDAM.
Le journaliste sarde publie l'essai "La rivolta dell'oggetto. Antropologia della Sardegna".
Le musée communal est inauguré pour abriter les nombreuses découvertes des sites archéologiques importants de la région.
L'archéologue Giovanni Lilliu commence les fouilles du site archéologique dans la région de Fonni.
Maria Lai crée à Orotelli "L'alveare del poeta", un projet d'art public dédié à Salvatore Cambosu.
Antonietta Chironi fonde l'Ente Musicale de Nuoro.
La Fondation Nivola est née, pour promouvoir la sensibilisation au travail et au message de Costantino Nivola et le développement de l'art contemporain. Région Sardaigne, Municipalité d'Orani, et Ruth Nivola, la veuve de l'artiste, s'accordent pour créer un musée et un centre de recherche à la mémoire du sculpteur d'Orani.
L'architecte américain Peter Chermayeff conçoit la structure pour souligner le lien fort entre la mer et la montagne.
L'écrivain de Nuoro publie "Sempre caro", le premier roman d'une trilogie ayant pour protagoniste Bustianu, un personnage inspiré de Sebastiano Satta.
Le musée MAN est ouvert au public, avec une collection permanente d'art sarde du XXe siècle. Il devient rapidement l'un des espaces d'art contemporain les plus intéressants en Italie.
Bachisio Zizi publie le roman "Erthole", où il raconte le retour dans une Sardaigne mythique et perdue dans le temps.
Le musée, consacré aux masques du carnaval de la Barbagia et d'autres régions méditerranéennes, est créé.
Il est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Salvatore Niffoi remporte le Prix Campiello avec le roman "La vedova scalza", se déroulant entre les deux guerres et décrivant une Sardaigne archaïque et mystérieuse.
Maria Lai crée cette oeuvre monumentale à Nuoro, dédiée à Grazia Deledda. Ce sera son dernier projet public.
Le DCN, un réseau d'attracteurs matériels et immatériels visant à valoriser l'identité, la tradition et le patrimoine culturel, et à soutenir la croissance, l'innovation et la créativité, est créé.
Studio Azzurro crée un parcours multimédia interactif pour le MATER, le musée archéologique de Mamoiada.
Inauguration à Gavoi du musée multimédia consacré au produit emblématique de la culture pastorale locale.
La transhumance est inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
